Qui ne s’est jamais posé la question de savoir comment donner à son enfant l’envie d’étudier, voire de s’intéresser tout court aux choses qui nous entourent ?
Vaste débat n’est-ce pas ? En fait, je pense que deux facteurs clés représentent à eux seuls une grande partie de la réponse qui doit conduire au succès ou à la réussite de notre enfant… Il s’agit de la curiosité et du partage. Je m’explique.
Tout d’abord il faut savoir repérer, avec beaucoup de clairvoyance, les sujets susceptibles d’obtenir l’adhésion de l’enfant. En effet rien ne sert de s’enfermer dans des sujets pour lesquels il ne porte aucun intérêt et qui lui passent complètement au-dessus de la tête (ex : la littérature classique pour un matheux !)
Une fois cette étape abordée, il ne faut en aucun cas tenter de l’orienter avec notre propre façon de voir et notre langage. Nous ne pouvons nous substituer à son engouement naturel pour tel ou tel sujet. Il faut donc, avec beaucoup d’humilité, susciter son intérêt sur un ou des sujets qui l’intéressent déjà ou l’intéresseront rapidement au vu de ses facultés innées et ses centres d’intérêts.
Il y a fort à parier qu’en s’intéressant (davantage) aux choses, il va développer sa curiosité, parfois même à l’extrême, pour en savoir toujours plus et ainsi apprendre de façon naturelle sans qu’il ait la moindre envie de se braquer puisque cette curiosité naturelle proviendra de lui en quelque sorte…
Il est également possible qu’il dépasse nos attentes en voulant en savoir plus que nous sur le sujet afin de jubiler de nous apprendre des choses (je le vis au quotidien avec mes enfants !) Une fois cette étape franchie, il faut partager cette découverte ou cet apprentissage avec votre enfant, là aussi le plus naturellement possible, c’est-à-dire lors de moments de complicité, sans les avoir planifiés à l’avance comme si vous preniez rendez-vous avec votre enfant.
Dans ce cas, cela aurait l’effet escompté inverse et l’enfant aurait l’impression que vous ne vous intéressez à lui que dans un but éducatif et à horaires fixes… Quel désaveu !
Il faut vous intéresser à ce qu’il entreprend –j’entends par là partager avec lui sa découverte ou l’approfondissement d’un sujet – à des moments clés de confiance et de complicité, certainement pas après une dispute qui le braquerait aussitôt et dont la tentative serait vouée à l’échec.
Le fait de partager un sujet avec lui, voire de lui faire part de votre point de vue pour autant qu’il ne soit pas figé, rétrograde ou limitatif par manque de connaissances, va le pousser très naturellement à s’intéresser encore plus à la matière. Un exemple criant de vérité pour illustrer ce que je viens de vous dire…
Prenons l’exemple d’un enfant de CP/ CE1 qui refuse ou qui a du mal à apprendre à lire parce qu’il ne veut pas apprendre à la maison ou ne veut tout bonnement pas faire ses devoirs. Si on suscite son intérêt par le fait qu’il a besoin de savoir lire pour déchiffrer la moindre information dans notre monde, il comprendra très vite son propre intérêt.
Pour lui donner envie d’apprendre à lire encore plus vite, puis par la suite peut-être même susciter en lui un certain engouement pour la littérature, il vous faut partager son manque d’enthousiasme au travers d’une lecture à quatre yeux le soir avant le coucher.
Il ne s’agit pas ici de lui raconter une histoire avant qu’il ne s’endorme et face à laquelle il va complètement être passif mais au contraire de le rendre participatif, c’est-à-dire totalement acteur de son apprentissage et de sa découverte des sons et de la transcription du langage. C’est ainsi que la notion de partage prend tout son sens.
J’ai pris l’exemple d’un enfant qui apprend à lire, disons entre 6 et 7 ans, mais vous pouvez appliquer ce principe à un adolescent qui se cherche ou qui n’a comme centre d’intérêt que les jeux vidéos en ligne et qui n’a jamais fait de sa vie une promenade en forêt ! Il ne s’agit pas ici de le conforter dans un domaine qu’il maîtrise mieux que bon nombre d’entre nous puisqu’il est déjà « au taquet » et qu’il excelle en la matière…
On peut partager sa passion du jeu mais on n’aura pas grand-chose à lui apprendre et certainement pas une orientation professionnelle, à moins qu’il/ elle devienne concepteur de jeux vidéos ! En revanche on pourra peut-être l’orienter sur le graphisme des jeux, sur la distribution commerciale ou le marketing fait autour des jeux vidéo, sur la création de personnages ou de sites internet, etc.
Bien évidemment l’idéal est de trouver de nouveaux centres d’intérêt à l’enfant qui vont lui permettre de s’épanouir et lui donner d’autres référents dans sa vie de tous les jours, voire de s’ouvrir sur le monde…
Quand des parents baissent les bras sur l’activité unique de leur enfant, en l’occurrence les jeux vidéo, c’est souvent parce qu’ils ne prennent pas le temps d’être à l’écoute de leur enfant et de partager des choses avec lui, comme sortir au cinéma, lui proposer d’aller au bowling ou de jouer aux fléchettes, de lui proposer une journée improvisée en pleine nature avec un bon pique-nique à la clé et une bonne glace pour clôturer la journée !
La liste est loin d’être exhaustive mais a le mérite de mettre en exergue des possibilités de partage avec votre enfant qui vont lui permettre de s’ouvrir aux autres et plus globalement sur le monde. La tentation est grande en effet de le laisser des heures devant un écran car comme disent de nombreux parents qui m’entourent, je cite ‘comme ça je suis sûr qu’il ne fait pas de bêtise et ça me laisse du temps pour moi ! »
N’oublions pas qu’un enfant grandit très vite, qu’il est capable d’apprendre dès son plus jeune âge et qu’il ne faut pas négliger ces moments de partage et de complicité, sans lesquels on passe à côté du fait d’éveiller et de développer sa curiosité intellectuelle autour de sujets qui le conduiront peut-être (sans doute ?) à choisir une voie plutôt qu’une autre concernant son propre métier…
Et vous, partagez-vous assez de temps avec votre enfant afin de susciter en lui de l’intérêt pour les choses et les matières enseignées ou cherchez-vous juste à l’influencer afin qu’il fasse ce pour quoi vous le destinez ?
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Comment donner à son enfant l’envie d’étudier ?
Qui ne s’est jamais posé la question de savoir comment donner à son enfant l’envie d’étudier, voire de s’intéresser tout court aux choses qui nous entourent ?
Vaste débat n’est-ce pas ? En fait, je pense que deux facteurs clés représentent à eux seuls une grande partie de la réponse qui doit conduire au succès ou à la réussite de notre enfant… Il s’agit de la curiosité et du partage. Je m’explique.
Tout d’abord il faut savoir repérer, avec beaucoup de clairvoyance, les sujets susceptibles d’obtenir l’adhésion de l’enfant. En effet rien ne sert de s’enfermer dans des sujets pour lesquels il ne porte aucun intérêt et qui lui passent complètement au-dessus de la tête (ex : la littérature classique pour un matheux !)
Une fois cette étape abordée, il ne faut en aucun cas tenter de l’orienter avec notre propre façon de voir et notre langage. Nous ne pouvons nous substituer à son engouement naturel pour tel ou tel sujet. Il faut donc, avec beaucoup d’humilité, susciter son intérêt sur un ou des sujets qui l’intéressent déjà ou l’intéresseront rapidement au vu de ses facultés innées et ses centres d’intérêts.
Il y a fort à parier qu’en s’intéressant (davantage) aux choses, il va développer sa curiosité, parfois même à l’extrême, pour en savoir toujours plus et ainsi apprendre de façon naturelle sans qu’il ait la moindre envie de se braquer puisque cette curiosité naturelle proviendra de lui en quelque sorte…
Il est également possible qu’il dépasse nos attentes en voulant en savoir plus que nous sur le sujet afin de jubiler de nous apprendre des choses (je le vis au quotidien avec mes enfants !) Une fois cette étape franchie, il faut partager cette découverte ou cet apprentissage avec votre enfant, là aussi le plus naturellement possible, c’est-à-dire lors de moments de complicité, sans les avoir planifiés à l’avance comme si vous preniez rendez-vous avec votre enfant.
Dans ce cas, cela aurait l’effet escompté inverse et l’enfant aurait l’impression que vous ne vous intéressez à lui que dans un but éducatif et à horaires fixes… Quel désaveu !
Il faut vous intéresser à ce qu’il entreprend –j’entends par là partager avec lui sa découverte ou l’approfondissement d’un sujet – à des moments clés de confiance et de complicité, certainement pas après une dispute qui le braquerait aussitôt et dont la tentative serait vouée à l’échec.
Le fait de partager un sujet avec lui, voire de lui faire part de votre point de vue pour autant qu’il ne soit pas figé, rétrograde ou limitatif par manque de connaissances, va le pousser très naturellement à s’intéresser encore plus à la matière. Un exemple criant de vérité pour illustrer ce que je viens de vous dire…
Prenons l’exemple d’un enfant de CP/ CE1 qui refuse ou qui a du mal à apprendre à lire parce qu’il ne veut pas apprendre à la maison ou ne veut tout bonnement pas faire ses devoirs. Si on suscite son intérêt par le fait qu’il a besoin de savoir lire pour déchiffrer la moindre information dans notre monde, il comprendra très vite son propre intérêt.
Pour lui donner envie d’apprendre à lire encore plus vite, puis par la suite peut-être même susciter en lui un certain engouement pour la littérature, il vous faut partager son manque d’enthousiasme au travers d’une lecture à quatre yeux le soir avant le coucher.
Il ne s’agit pas ici de lui raconter une histoire avant qu’il ne s’endorme et face à laquelle il va complètement être passif mais au contraire de le rendre participatif, c’est-à-dire totalement acteur de son apprentissage et de sa découverte des sons et de la transcription du langage. C’est ainsi que la notion de partage prend tout son sens.
J’ai pris l’exemple d’un enfant qui apprend à lire, disons entre 6 et 7 ans, mais vous pouvez appliquer ce principe à un adolescent qui se cherche ou qui n’a comme centre d’intérêt que les jeux vidéos en ligne et qui n’a jamais fait de sa vie une promenade en forêt ! Il ne s’agit pas ici de le conforter dans un domaine qu’il maîtrise mieux que bon nombre d’entre nous puisqu’il est déjà « au taquet » et qu’il excelle en la matière…
On peut partager sa passion du jeu mais on n’aura pas grand-chose à lui apprendre et certainement pas une orientation professionnelle, à moins qu’il/ elle devienne concepteur de jeux vidéos ! En revanche on pourra peut-être l’orienter sur le graphisme des jeux, sur la distribution commerciale ou le marketing fait autour des jeux vidéo, sur la création de personnages ou de sites internet, etc.
Bien évidemment l’idéal est de trouver de nouveaux centres d’intérêt à l’enfant qui vont lui permettre de s’épanouir et lui donner d’autres référents dans sa vie de tous les jours, voire de s’ouvrir sur le monde…
Quand des parents baissent les bras sur l’activité unique de leur enfant, en l’occurrence les jeux vidéo, c’est souvent parce qu’ils ne prennent pas le temps d’être à l’écoute de leur enfant et de partager des choses avec lui, comme sortir au cinéma, lui proposer d’aller au bowling ou de jouer aux fléchettes, de lui proposer une journée improvisée en pleine nature avec un bon pique-nique à la clé et une bonne glace pour clôturer la journée !
La liste est loin d’être exhaustive mais a le mérite de mettre en exergue des possibilités de partage avec votre enfant qui vont lui permettre de s’ouvrir aux autres et plus globalement sur le monde. La tentation est grande en effet de le laisser des heures devant un écran car comme disent de nombreux parents qui m’entourent, je cite ‘comme ça je suis sûr qu’il ne fait pas de bêtise et ça me laisse du temps pour moi ! »
N’oublions pas qu’un enfant grandit très vite, qu’il est capable d’apprendre dès son plus jeune âge et qu’il ne faut pas négliger ces moments de partage et de complicité, sans lesquels on passe à côté du fait d’éveiller et de développer sa curiosité intellectuelle autour de sujets qui le conduiront peut-être (sans doute ?) à choisir une voie plutôt qu’une autre concernant son propre métier…
Et vous, partagez-vous assez de temps avec votre enfant afin de susciter en lui de l’intérêt pour les choses et les matières enseignées ou cherchez-vous juste à l’influencer afin qu’il fasse ce pour quoi vous le destinez ?
Emmanuel CHARLES
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