Faut-il partir à l’étranger pendant ses études ?
Tout d’abord, si on se pose cette question, encore faut-il s’interroger sur les raisons qui conduisent à vouloir partir et savoir répondre aux questions : pourquoi ? A quelles fins ? Pour le fun ou en intégrant ce voyage dans le cadre de son cursus scolaire ? Quand et pour combien de temps ?
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Pourquoi partir à l’étranger pendant ses études ?
a) La meilleure raison qui soit est lorsque cela correspond à un besoin pour approfondir des connaissances (techniques ou technologiques) dans une entreprise étrangère par exemple
b) La seconde raison peut être de vouloir se perfectionner dans une langue en particulier parce que l’on souhaite travailler dans ce pays ou avec cette population dans les années à venir. Bien sûr, la deuxième raison peut se cumuler avec la première, elle n’est pas contradictoire !
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Pour quelles (bonnes) raisons et à quelles fins veut-on partir à l’étranger ?
Si c’est uniquement pour fuir le cocon parental alors oubliez votre projet parce qu’il a peu de chances de vous conduire là où vous voulez aller ! En revanche, si vous avez un projet bien en tête et que vous savez que pour le mener à bien, il vous faut passer par l’étranger, alors dans ce cas, vous voyagerez et apprendrez beaucoup de vos pérégrinations sur place. De plus vous allez acquérir un langage courant et non un langage soutenu voire châtié comme ceux que l’on apprend dans les écoles en France et qui ne correspond pas vraiment à la pratique usuelle de la langue à l’étranger !
A l’inverse, si vous faites débourser des milliers d’euros à vos parents « Just for fun » et que vous ne tirez rien de cette expérience unique dans une vie, alors le cas échéant ce sera un véritable gâchis, même si, comme disait un de mes anciens patrons, « on n’est jamais à l’abri d’un coup de bol ! », surtout une fois sur place…
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Quel est le moment idéal pour partir à l’étranger afin d’en tirer le meilleur parti ?
Il existe deux périodes propices pour partir à l’étranger.
a) La meilleure, selon moi, est de partir après la réussite à un examen et avant d’en préparer un nouveau ou avant d’intégrer l’Université… Par exemple, après avoir obtenu son bac et avant d’entamer un cursus universitaire long ou une prépa aux Grandes Écoles. Pourquoi ? Parce que l’incidence est quasi nulle sur un cursus de plusieurs années d’études post-bac et que cette expérience riche vous met dans une posture mâture pour aborder sereinement vos études supérieures. Le seul risque que j’identifie ici est que vous perdiez pieds dans votre cursus et que vous n’ayez plus envie de reprendre vos études en revenant, en fonction des activités (et des jobs) que vous aurez faites sur place… C’est un risque à courir mais quand on ne perd pas de vue son objectif, le risque est minime…
b) La deuxième période qui peut s’avérer propice est celle de partir 3 ou 6 mois (voire un an) dans le cadre de vos propres études parce que votre cursus vous y invite chaleureusement et surtout vous le permet ! L’exemple le plus évident est celui des Écoles de Commerce qui non seulement obligent les étudiants à effectuer des stages chaque année mais qui plus est les incitent à les faire au sein d’entreprises internationales voire à l’étranger quand cela est possible, au sein même de leurs Sièges Sociaux parfois ! C’est d’autant plus glorifiant que vous partez non seulement à la conquête d’un pays au niveau de la langue mais aussi d’un futur job, peut-être au sein même de cette société dans laquelle vous effectuez votre stage ! C’est ce qui s’appelle « faire coup double ! ». Mais cette dernière raison s’applique uniquement à celles et ceux qui veulent faire une carrière internationale par la suite… et non pour travailler dans une TPE juste à côté de chez vous !
Quoique vous décidiez, un stage ou des jobs à l’étranger pèseront toujours de façon significative dans votre CV alors ne négligez pas ces opportunités car le temps file vite et les opportunités de partir ne se présentent pas tous les jours dans une vie alors… sachez saisir ces opportunités lorsqu’elles se présentent à vous !
Ah oui j’oubliais, un dernier point important ! Si vous décidez de partir, partez en immersion, dans une famille par exemple, et non dans un campus européen voire une zone « très francisée » où vous risquez de parler votre langue natale la moitié du temps ! J’en sais quelque chose, j’ai testé pour vous ! 😉
Et vous, vous sentez-vous prêt à faire le grand saut sans les parents derrière pour assurer tous les soirs le gîte et le couvert ? Êtes-vous capables de quitter votre zone de confort ?