4 points à ne pas négliger pour réussir ses études et examens
Pour réussir ses études et examens, certains penseront qu’il faut être doté d’un QI bien au dessus de la moyenne, autrement dit être intelligent. La réalité en est toute autre. S’il est possible d’admettre que l’intelligence facilite les choses, il est à reconnaître que tout le monde est capable de réussir, que cela ne dépend pas de ce fameux QI (la preuve: plus de la moitié des surdoués sont en échec scolaire) mais de la possibilité d’appliquer les stratégies gagnantes.
Les utiliser suppose avant tout des les connaître, les comprendre et bien sûr les appliquer.
Voici en quelques lignes une explication qu’il serait intéressant de lire si vous voulez entreprendre des études et surtout les réussir.
1) Se connecter à sa motivation
Cela peut paraître évident, pourtant vous seriez surpris de voir le nombre de personnes qui s’engagent dans un cursus, parfois même long et difficile sans pour autant être motivé plus que cela.
Ils se retrouvent embarqués dans un programme qu’ils n’ont pas envie de quitter, s’accrochent, travaillent dur et finissent par se décourager.
Parce qu’il faut bien le reconnaître, la réussite demande du courage, de la détermination et de la persévérance.
Rien de tout cela n’est réellement possible sans une vraie motivation.
Sans elle nous ne pourrons pas apporter le meilleur de nous même. Nous pourrons peut être assurer un minimum, ou limiter les dégâts pour ne pas échouer mais nous ne constituerons pas notre capital gagnant, celui qui nous fera progresser régulièrement pour atteindre nos objectifs, aussi élevés qu’ils puissent être.
La motivation nous permettra de tenir sur le long terme.
Pour trouver la motivation nécessaire, et la retrouver quand les phases de découragement se feront connaître, il peut être important de noter sur un cahier toutes les réponses qui nous viennent lorsque nous nous posons certaines questions, puis de les classer et d’y apporter un peu chaque semaine ou chaque mois, des précisions pour faire ressortir l’émotion associée.
Ainsi, nous pouvons nous demander pourquoi nous voulons faire ces études, en quoi est-ce important pour nous, que vont elles nous apporter, à nous, à nos proches, comment nous ressentirions nous une fois l’examen réussi. Quels seraient les avantages, les changements dans notre vie grâce à cette réussite et comment serions nous sur le plan émotionnel dans cette nouvelle vie.
En lisant et/ou relisant cet écrit, nous serons connecté à notre « pourquoi » et cela nous boostera. Cela nous donnera une bonne raison d’agir et une volonté suffisante pour durer sur la durée.
Pour être motivé, il faudra aussi être convaincu que réussir est possible. Croire que c’est possible demandera peut être de changer certaines de nos croyances parce que si nous doutons, si nous n’y croyons pas vraiment nous n’y arriverons pas.
2) Privilégier l’organisation
Être organisé est absolument nécessaire.
La réussite n’arrive pas en un jour. Alors que nous lisons partout et de plus en plus que la loi d’attraction fonctionne et qu’il suffit de se concentrer ou de se focaliser sur quelque chose avec émotion pour le faire arriver, nous pouvons être certain que si nous nous focalisons aussi souvent que nécessaire mais que nous ne passons pas à l’action rien ne se produira.
Pour réussir dans les études, nous avons besoin de nous mettre au travail et d’être persévérant.
Travailler doit devenir une habitude car plus nous en aurons l’habitude et plus ce sera facile pour nous. Notre cerveau est ainsi fait, il crée des voies neuronales sans arrêt, quelque soit notre âge. Pour qu’une voie soit créée, et ainsi faciliter notre tâche, il faut avoir réalisé l’action plusieurs fois, c’est à dire de façon répétée pendant un certains temps.
Ainsi donc, en prenant l’habitude de travailler, nous facilitons notre chemin et nous diminuons l’effort à fournir.
Tout cela demande du temps pour s’établir. Bien sur, pour être efficace, il ne faudra pas se laisser aller pendant 8 mois et mettre les bouchées doubles le dernier mois. Au contraire, il sera préférable d’être patients et réguliers. La régularité est plus avantageuse que l’intensité.
Ainsi donc, organisons nous sur la durée.
Pour que cela soit possible, il est important de se programmer des pauses. De prévoir des temps de détente où nous prenons du plaisir. Sinon nous ne tiendrons pas très longtemps.
Au plus les études sont difficiles et au plus il faudra s’y prendre à l’avance. Nous devrons donc découper les mois précédent l’examen, voire l’année entière en plusieurs périodes de révision. Selon les besoins et la difficulté des études, il faudra prévoir un certain nombre d’heures de travail personnel (en moyenne 1h de travail pour deux heures de cours).
Dans chaque plage horaire ainsi décrite et programmée, il faudra encore faire un découpage. Notre pouvoir de concentration est assez faible. Afin de ne pas perdre de temps et d’être le plus efficace possible, il est souvent souhaitable de travailler une heure-un heure trente, de faire une pause de dix mn en sortant, en allant boire un verre ou autre, puis de recommencer à travailler une même période. Nous sommes plus productifs en faisant cette alternance (deux fois une heure entrecoupée d’une pause) plutôt que de travailler deux heures d’affiler. Ensuite une longue pause, au moins une demi-heure où nous pouvons faire ce que nous voulons sauf travailler. Se détendre et se faire plaisir est extrêmement important. Si nous avons 4h de travail à fournir pour travailler un cours, nous serons ainsi plus efficaces en travaillant 2h puis en allant faire un jogging par ex pour reprendre 2h de travail plutôt que de travailler 4h sans arrêter.
Ce qui compte n’est pas réellement le temps passé mais plus l’efficacité dans le temps passé. Une personne par exemple pourrait travailler 5h et ne pas faire plus que ce qu’une autre bien organisée aurait fourni en deux heures.
Il n’est sûrement plus nécessaire de répéter que pour être à notre maximum de productivité, pendant le créneau horaire de travail, il ne faudra pas être dérangé par quoique ce soit. Cela suppose donc d’être isolé, sans tv ni téléphone ni aucune source de distraction. Notre concentration atteint un sommet au bout de 15 min, toute distraction, même très brève, nous fera chuter notre concentration et nous demandera à nouveau 15 mn pour que celle-ci retrouve son niveau.
3) La mémorisation améliorée
Chaque personne est unique et fonctionne différemment selon son mode d’intégration. Certains sont dits « visuels », ils retiennent mieux en voyant les choses. D’autres sont plutôt « auditifs » et retiennent mieux ce qu’ils entendent. D’autres encore sont kinesthésiques, ceux là retiennent mieux en faisant.
Comme nous ne sommes pas toujours conscient de notre mode de fonctionnement dominant, il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté et travailler sur les trois systèmes. Lorsque nous savons quel est notre modèle, nous pouvons n’utiliser que celui qui nous convient le mieux.
En attendant, il sera donc préférable de lire ses cours à haute voix, pour l’entendre, de faire des résumés avec des mots clés écrits avec des couleurs différentes, d’y intégrer des dessins et des schémas de façon à regrouper l’essentiel du cours sur une fiche. Et, de lire le cours assis à notre bureau puis en faisant quelques pas, ou en chantant, pour être dans l’action.
Dans tous les cas, les fiches pratiques sont essentielles. D’un seul coup d’œil, l’essentiel du cours est visualisé. Il faudra avoir ces fiches à portée de main et les lire aussi souvent que possible.
4) Apprendre avec plus de facilité
Aucun cours ne dispense d’apprendre.
Pour pouvoir apprendre il sera nécessaire d’avoir compris car nous ne retenons que ce que nous comprenons.
Pour être certain d’avoir vraiment compris, nous devons prendre le temps d’expliquer le cours à quelqu’un (présent ou virtuel). Si nous n’arrivons pas à l’expliquer facilement c’est que nous ne l’avons pas compris. Nous devrions être capable de dire à quoi ça sert, comment cela fonctionne, pour qui et être en capacité de créer des exemples.
Une fois la leçon comprise, nous pouvons l’apprendre. Pour cela la lire une multitude de fois. La répétition est la clé.