Aider son enfant sans être prof n’est pas si simple, n’est-ce pas ?
Tout d’abord la règle de base est de ne pas se positionner comme un professeur bis et ce quelle que soit la matière. En effet rien de pire pour un enfant que d’avoir l’impression d’avoir un professeur à la maison et non un parent et une aide précieuse qui va lui permettre de comprendre et d’analyser, peut-être même sous un autre angle, ce sur quoi il étudie. Le parent doit comprendre qu’il n’est là que sur demande, dans l’ombre.
Il ne doit ni s’imposer ni imposer une quelconque méthode (« Ah de mon temps on apprenait d’une autre façon et c’était bien mieux ! »). Tout le monde sait que le niveau général en France a baissé (voir les chiffres de l’OCDE sur l’illettrisme en France) mais ce n’est pas une raison pour rabaisser l’enfant qui n’y est pour rien. En effet il faut bien dissocier le niveau de culture générale d’une génération et celui de son enfant. Qui plus est, tout le monde n’apprend pas et n’assimile pas à la même vitesse, on n’a pas tous le même cerveau !
Alors, comment s’y prendre ? Un des conseils que je peux donner ici est d’être à l’écoute de son enfant et de n’intervenir que lorsque lui-même est en demande. Rien ne sert d’être sur son dos dès qu’il rentre de l’école, cela ne va pas dans le bon sens.
En revanche, quand l’enfant est demandeur d’aide, cela devient un échange constructif dans lequel chacun a un rôle important à jouer. On ne doit percevoir ni relation hiérarchique ni relation élève-professeur dans cette relation de confiance. Car il s’agit bien d’une relation de confiance qui doit être mise en place et rien d’autre. L’enfant doit se sentir en phase avec ce qu’il a demandé : une aide et un soutien. Et non une incompréhension totale de son (faible) niveau et un risque sous-jacent de colère et de rabaissement. Ce serait plus destructeur qu’autre chose et l’enfant très rapidement ne demanderait plus d’aide au parent en question.
Il doit y avoir un échange interactif entre parent en enfant et cette relation doit même si possible conduire à un moment de complicité entre les deux parties afin de donner à l’un comme l’autre l’envie de renouveler ce type d’échange.
Pas de cri, pas de mise en garde et surtout de l’écoute et de la compréhension, telles sont les clés d’une relation d’échange face à un enfant en droit d’attendre un soutien parental…
Blog Post
Comment aider son enfant sans être prof ?
Aider son enfant sans être prof n’est pas si simple, n’est-ce pas ?
Tout d’abord la règle de base est de ne pas se positionner comme un professeur bis et ce quelle que soit la matière. En effet rien de pire pour un enfant que d’avoir l’impression d’avoir un professeur à la maison et non un parent et une aide précieuse qui va lui permettre de comprendre et d’analyser, peut-être même sous un autre angle, ce sur quoi il étudie. Le parent doit comprendre qu’il n’est là que sur demande, dans l’ombre.
Il ne doit ni s’imposer ni imposer une quelconque méthode (« Ah de mon temps on apprenait d’une autre façon et c’était bien mieux ! »). Tout le monde sait que le niveau général en France a baissé (voir les chiffres de l’OCDE sur l’illettrisme en France) mais ce n’est pas une raison pour rabaisser l’enfant qui n’y est pour rien. En effet il faut bien dissocier le niveau de culture générale d’une génération et celui de son enfant. Qui plus est, tout le monde n’apprend pas et n’assimile pas à la même vitesse, on n’a pas tous le même cerveau !
Alors, comment s’y prendre ? Un des conseils que je peux donner ici est d’être à l’écoute de son enfant et de n’intervenir que lorsque lui-même est en demande. Rien ne sert d’être sur son dos dès qu’il rentre de l’école, cela ne va pas dans le bon sens.
En revanche, quand l’enfant est demandeur d’aide, cela devient un échange constructif dans lequel chacun a un rôle important à jouer. On ne doit percevoir ni relation hiérarchique ni relation élève-professeur dans cette relation de confiance. Car il s’agit bien d’une relation de confiance qui doit être mise en place et rien d’autre. L’enfant doit se sentir en phase avec ce qu’il a demandé : une aide et un soutien. Et non une incompréhension totale de son (faible) niveau et un risque sous-jacent de colère et de rabaissement. Ce serait plus destructeur qu’autre chose et l’enfant très rapidement ne demanderait plus d’aide au parent en question.
Il doit y avoir un échange interactif entre parent en enfant et cette relation doit même si possible conduire à un moment de complicité entre les deux parties afin de donner à l’un comme l’autre l’envie de renouveler ce type d’échange.
Pas de cri, pas de mise en garde et surtout de l’écoute et de la compréhension, telles sont les clés d’une relation d’échange face à un enfant en droit d’attendre un soutien parental…
Emmanuel CHARLES
Articles similaires:
No related posts.
L'auteur
Partagez
Réussir votre entretien d’embauche à 100%
Catégories
Articles populaires
Comment aider un enfant surdoué ?
Comment réussir sa rentrée ? (1/2)
Gérer le stress pour réussir un oral 2/2
Utiliser le diagramme d’ishikawa pour réussir vos études
Etre en forme pour l’hiver !
Nos experts
Catherine Tiabli
Emmanuel Charles
Catherine Duval
Nous contacter
Réseaux Sociaux
Favoris