A votre avis, suffit-il de donner un ballon de foot à un footballeur pour qu’il reste motivé ? La réponse est … non, comme vous vous en doutez ! Et ceci malgré le fait que généralement les footballeurs ont choisi ce métier-passion et sont payés royalement. Où se cache donc le secret de la motivation ?
Comme nous l’avons déjà abordé au travers de deux articles, la motivation est un vaste sujet qui mérite bien qu’on lui consacre un troisième article ! En effet, plusieurs approches de la motivation existent et nous allons partager avec vous encore quelques aspects de ce sujet, dans le but de vous aider à rester motivés sur la durée !
Cet article s’appuie notamment sur des aspects traités dans les ouvrages :
– Manager selon les personnalités : Les neurosciences au secours de la motivation, de Jacques Fradin et Frédéric Le Moullec
– Cerveau droit, cerveau gauche. Tout pour réussir. chez Hachette.
1- C’est quoi la motivation ?
La définition que j’apprécie particulièrement pour la motivation, c’est : ce qui nous pousse à nous mettre en mouvement. C’est donc l’ensemble des facteurs, des paramètres qui nous poussent à agir.
Motivation vient d’ailleurs du latin « movere » (mettre en mouvement) tout comme le mot émotion. Les émotions sont en effet de puissants leviers pour agir : soit on désire quelque chose de plus ou en plus (obtenir tel diplôme), soit on désire quelque chose en moins (éviter telle situation), et cela va nous faire agir en conséquence.
2- La motivation fait des montagnes russes
Un point important à savoir et à accepter : la motivation est cyclique ! Cela est tout à fait normal ! Il n’est pas possible d’être motivé tous les jours, 365 jours par an, avec la même intensité et tant mieux, sinon il n’y aurait pas utilité d’un tel article !
Nous ne sommes pas des robots mais bien des êtres vivants, ce qui signifie variabilité dans notre fonctionnement et notamment dans notre motivation.
Deuxième point : la motivation est plurielle. Nous n’avons pas une mais des motivations. C’est une équation à choix multiples. Il n’est pas forcément possible de satisfaire toutes nos motivations en même temps, il y a un étalement dans la durée qui se produit généralement.
3- Ca sert à quoi ?
Vous l’avez compris, la motivation, même si elle fluctue, est ce qui vous aide à commencer et à achever les tâches que vous avez à accomplir pour aboutir au résultat que vous souhaitez atteindre.
Une motivation très forte vous permettra passer les épreuves qui se présenteront inévitablement à vous.
A titre d’exemple, comme pratiquante de la natation très régulièrement, je n’ai jamais froid en allant dans l’eau et l’hiver je ne me dis jamais tiens je ne vais pas aller nager aujourd’hui car je vais avoir froid. Je suis suffisamment motivée par ce sport et le plaisir que j’en retire pour ne même plus voir ou ressentir les aspects qui pourraient en rebuter d’autres.
Savoir pourquoi on suit des études, avoir un projet clair et bien défini, comme par exemple « je souhaite obtenir le Bac cette année » est en soi déjà très motivant.
Bien connaitre ce qui nous motive, nos propres moteurs, va nous permettre d’être plus efficace et plus constant dans nos efforts pour atteindre le résultat souhaité.
4- La motivation externe
La motivation externe, ou encore motivation dite extrinsèque, concerne les facteurs non liés directement à l’activité réalisée comme les conditions d’étude, les relations avec les autres étudiants, etc.
En fait, la personne agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même : par exemple recevoir l’approbation de ses parents.
Pour reprendre l’exemple des footballeurs, ce n’est pas parce qu’on a un très bon salaire que l’activité procure de la satisfaction car en réalité la rémunération est un facteur externe de motivation. La motivation du salaire, donc de l’argent, n’est pas suffisante pour motiver durablement. C’est la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas le gâteau.
Les facteurs externes peuvent être motivants, mais cependant il faut surtout éviter qu’ils deviennent sources d’insatisfaction et donc de démotivation.
5- La motivation interne
La motivation interne, ou motivation dite intrinsèque, concerne directement l’activité réalisée et la personne va trouver de l’intérêt de du plaisir dans la pratique de l’activité, c’est-à-dire dans ses études. C’est pour cela que nous avons généralement beaucoup de plaisir à pratiquer des loisirs car il n’y a que des raisons internes qui nous y poussent et pas ou très peu de contraintes externes (c’est mon cas lorsque je me rends à la piscine en plein hiver).
Dans le champ des études, les facteurs de motivation interne peuvent être le désir d’apprendre, le désir d’avoir le choix d’un travail intéressant plus tard, le désir d’avoir le choix dans les orientations, etc.
Même s’il ne faut pas négliger les facteurs externes, la motivation interne est très forte et peut nous faire franchir des montagnes. Ainsi, j’ai une amie qui dès l’école élémentaire savait ce qu’elle voulait faire comme métier et elle n’en a jamais démordu. Malgré des résultats corrects mais moyens, malgré parfois les commentaires négatifs qu’elle recevait des professeurs, elle a fini par faire les études qu’elle souhaitait (un Bac +5) et le métier qu’elle envisageait depuis sa plus tendre enfance.
6- Trouver ses moteurs
Si vos facteurs de motivations ne vous sautent pas aux yeux, je vous propose l’exercice suivant : prenez un ou plusieurs cas de figure où vous avez réussi à atteindre le résultat souhaité (par exemple décrocher un diplôme, décrocher une place dans une grande école, réussir une présentation orale, etc). Pour chaque cas, répondez à la question suivante : – Qu’est-ce qui m’a poussé(e) à aller jusqu’au bout ?
Prenez l’ensemble de vos réponses et classer les éléments selon qu’ils soient des facteurs de motivation interne ou externe. Vous verrez peut-être apparaitre des redondances et c’est tant mieux, cela signifie que ces facteurs sont très importants et utiles pour vous aider à réussir. Vous pourrez même pondérer les facteurs qui ont émergé.
Refaites le même exercice avec un ou plusieurs cas de figure où vous n’avez pas réussi à atteindre le résultat escompté : lister les facteurs de motivation qui étaient présents et ceux qui étaient absents.
Ce sont les facteurs de motivation présents lorsque vous avez réussi et absents lorsque vous n’avez pas réussi qu’il va vous être très utile de connaitre pour performer lors de vos prochains challenges.
La motivation et l’engagement se mesurent réellement quand nous sommes confrontés à des obstacles. C’est dans ces cas-là qu’on observe si on est réellement motivé ou pas. Pour cela, il est essentiel de disposer des deux types de motivations, internes et externes, dans le projet qui nous tient à cœur.
A la recherche de conseils pratiques ? J'ai tour à tour été étudiante, manager et maître de stage. Ayant toujours réussi mes études, je peux vous apporter des conseils et des méthodes pour réussir, et aussi vous aider à prendre du recul sur votre parcours, que vous soyez étudiant, stagiaire ou jeune diplômé. A très vite !
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Suffit-il de donner un ballon à un footballeur pour le motiver ?
A votre avis, suffit-il de donner un ballon de foot à un footballeur pour qu’il reste motivé ? La réponse est … non, comme vous vous en doutez ! Et ceci malgré le fait que généralement les footballeurs ont choisi ce métier-passion et sont payés royalement. Où se cache donc le secret de la motivation ?
Comme nous l’avons déjà abordé au travers de deux articles, la motivation est un vaste sujet qui mérite bien qu’on lui consacre un troisième article ! En effet, plusieurs approches de la motivation existent et nous allons partager avec vous encore quelques aspects de ce sujet, dans le but de vous aider à rester motivés sur la durée !
Cet article s’appuie notamment sur des aspects traités dans les ouvrages :
– Manager selon les personnalités : Les neurosciences au secours de la motivation, de Jacques Fradin et Frédéric Le Moullec
– Cerveau droit, cerveau gauche. Tout pour réussir. chez Hachette.
1- C’est quoi la motivation ?
La définition que j’apprécie particulièrement pour la motivation, c’est : ce qui nous pousse à nous mettre en mouvement. C’est donc l’ensemble des facteurs, des paramètres qui nous poussent à agir.
Motivation vient d’ailleurs du latin « movere » (mettre en mouvement) tout comme le mot émotion. Les émotions sont en effet de puissants leviers pour agir : soit on désire quelque chose de plus ou en plus (obtenir tel diplôme), soit on désire quelque chose en moins (éviter telle situation), et cela va nous faire agir en conséquence.
2- La motivation fait des montagnes russes
Un point important à savoir et à accepter : la motivation est cyclique ! Cela est tout à fait normal ! Il n’est pas possible d’être motivé tous les jours, 365 jours par an, avec la même intensité et tant mieux, sinon il n’y aurait pas utilité d’un tel article !
Nous ne sommes pas des robots mais bien des êtres vivants, ce qui signifie variabilité dans notre fonctionnement et notamment dans notre motivation.
Deuxième point : la motivation est plurielle. Nous n’avons pas une mais des motivations. C’est une équation à choix multiples. Il n’est pas forcément possible de satisfaire toutes nos motivations en même temps, il y a un étalement dans la durée qui se produit généralement.
3- Ca sert à quoi ?
Vous l’avez compris, la motivation, même si elle fluctue, est ce qui vous aide à commencer et à achever les tâches que vous avez à accomplir pour aboutir au résultat que vous souhaitez atteindre.
Une motivation très forte vous permettra passer les épreuves qui se présenteront inévitablement à vous.
A titre d’exemple, comme pratiquante de la natation très régulièrement, je n’ai jamais froid en allant dans l’eau et l’hiver je ne me dis jamais tiens je ne vais pas aller nager aujourd’hui car je vais avoir froid. Je suis suffisamment motivée par ce sport et le plaisir que j’en retire pour ne même plus voir ou ressentir les aspects qui pourraient en rebuter d’autres.
Savoir pourquoi on suit des études, avoir un projet clair et bien défini, comme par exemple « je souhaite obtenir le Bac cette année » est en soi déjà très motivant.
Bien connaitre ce qui nous motive, nos propres moteurs, va nous permettre d’être plus efficace et plus constant dans nos efforts pour atteindre le résultat souhaité.
4- La motivation externe
La motivation externe, ou encore motivation dite extrinsèque, concerne les facteurs non liés directement à l’activité réalisée comme les conditions d’étude, les relations avec les autres étudiants, etc.
En fait, la personne agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même : par exemple recevoir l’approbation de ses parents.
Pour reprendre l’exemple des footballeurs, ce n’est pas parce qu’on a un très bon salaire que l’activité procure de la satisfaction car en réalité la rémunération est un facteur externe de motivation. La motivation du salaire, donc de l’argent, n’est pas suffisante pour motiver durablement. C’est la cerise sur le gâteau, mais ce n’est pas le gâteau.
Les facteurs externes peuvent être motivants, mais cependant il faut surtout éviter qu’ils deviennent sources d’insatisfaction et donc de démotivation.
5- La motivation interne
La motivation interne, ou motivation dite intrinsèque, concerne directement l’activité réalisée et la personne va trouver de l’intérêt de du plaisir dans la pratique de l’activité, c’est-à-dire dans ses études. C’est pour cela que nous avons généralement beaucoup de plaisir à pratiquer des loisirs car il n’y a que des raisons internes qui nous y poussent et pas ou très peu de contraintes externes (c’est mon cas lorsque je me rends à la piscine en plein hiver).
Dans le champ des études, les facteurs de motivation interne peuvent être le désir d’apprendre, le désir d’avoir le choix d’un travail intéressant plus tard, le désir d’avoir le choix dans les orientations, etc.
Même s’il ne faut pas négliger les facteurs externes, la motivation interne est très forte et peut nous faire franchir des montagnes. Ainsi, j’ai une amie qui dès l’école élémentaire savait ce qu’elle voulait faire comme métier et elle n’en a jamais démordu. Malgré des résultats corrects mais moyens, malgré parfois les commentaires négatifs qu’elle recevait des professeurs, elle a fini par faire les études qu’elle souhaitait (un Bac +5) et le métier qu’elle envisageait depuis sa plus tendre enfance.
6- Trouver ses moteurs
Si vos facteurs de motivations ne vous sautent pas aux yeux, je vous propose l’exercice suivant : prenez un ou plusieurs cas de figure où vous avez réussi à atteindre le résultat souhaité (par exemple décrocher un diplôme, décrocher une place dans une grande école, réussir une présentation orale, etc). Pour chaque cas, répondez à la question suivante :
– Qu’est-ce qui m’a poussé(e) à aller jusqu’au bout ?
Prenez l’ensemble de vos réponses et classer les éléments selon qu’ils soient des facteurs de motivation interne ou externe. Vous verrez peut-être apparaitre des redondances et c’est tant mieux, cela signifie que ces facteurs sont très importants et utiles pour vous aider à réussir. Vous pourrez même pondérer les facteurs qui ont émergé.
Refaites le même exercice avec un ou plusieurs cas de figure où vous n’avez pas réussi à atteindre le résultat escompté : lister les facteurs de motivation qui étaient présents et ceux qui étaient absents.
Ce sont les facteurs de motivation présents lorsque vous avez réussi et absents lorsque vous n’avez pas réussi qu’il va vous être très utile de connaitre pour performer lors de vos prochains challenges.
La motivation et l’engagement se mesurent réellement quand nous sommes confrontés à des obstacles. C’est dans ces cas-là qu’on observe si on est réellement motivé ou pas. Pour cela, il est essentiel de disposer des deux types de motivations, internes et externes, dans le projet qui nous tient à cœur.
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