J’ai tenté de résumer ici en quelques points, non exhaustifs bien sûr, ce qui me paraissait être important à retenir avant de choisir d’entrer à l’Université et de franchir le cap de cette fameuse première année de fac, celle de tous les records d’échec scolaire avec en moyenne 50 % d’étudiants qui renoncent ou qui sont recalés à la fin de cette terrible année.
Voici en 6 points ce qu’il faut retenir à mon sens pour réussir sa première année de fac… et mettre en pratique !
Oublier la cadre bien structuré de ses années de lycée !
Effectivement la première chose à faire est sans doute d’oublier l’encadrement dont on bénéficie quand on est au lycée, dans le sens où les années lycée représentent des années durant lesquelles on a des devoirs à faire, on révise pour des contrôles de connaissance et on est bien au chaud chez ses parents ! Alors les préoccupations sont relativement réduites et ne laissent guère de place à l’initiative et à l’auto-entreprenariat ! On peut retrouver ce cadre de travail dans des formations de type BTS ou DUT mais pas dans le cursus universitaire où il faut faire preuve d’initiative, d’adaptation et surtout savoir travailler seul !
La capacité à s’adapter
Dans quoi réside la faculté de s’adapter à ce nouvel environnement ? Comme nous l’avons vu ci-dessus, il y a déjà notre capacité à savoir travailler beaucoup et seul. Mais il y a également la méthodologie qui est demandée par tel ou tel professeur dans sa matière et sans laquelle il sera difficile de décrocher de bons résultats si l’on n’est pas en mesure de s’adapter à l’environnement et à la façon de travailler de chaque professeur. On doit se former seul, comprendre et s’adapter à la façon de travailler de chacun. Etre capable d’analyser, de comprendre et traduire dans son propre langage ce que l’on entend, et savoir rédiger ses propres notes de synthèse.
La quantité de travail à fournir
La quantité de travail est proportionnelle à la quantité de travail reçu. Je m’explique. Si l’on a 15 heures de cours dans la semaine, il faut multiplier par deux a minima la quantité de travail à fournir de chez soi. L’idéal est même (si on est consciencieux) de prendre en considération le nombre d’heures de cours théoriques reçus qui lui-même sera multiplié par trois car il faut prendre en considération le travail de recherche, de lecture, d’analyse et de compréhension des différents travaux à effectuer.
L’anticipation
C’est un domaine de la vie d’étudiant qui n’est pas à prendre à la légère car c’est aussi un atout indéniable qu’il faudra cultiver tout au long de sa vie. L’anticipation permet, si tenté que l’on soit un tant soit peu bosseur, de prévoir les sujets qui peuvent tomber au vu de l’actualité, des anniversaires de naissance ou de mort de tel ou tel écrivain, scientifique ou chercheur, afin d’être fin prêt quand l’heure du partiel aura sonné. Bien entendu, cela sous-entend qu’il faut travailler régulièrement et avoir suffisamment de connaissances pour pouvoir anticiper ce genre de choses !
La discipline
Elle est tout simplement incontournable pour tout étudiant qui veut réussir son cursus universitaire. En effet, il faut être capable de s’auto alimenter quotidiennement en termes de « recherches et de devoirs » si l’on veut être capable de se mesurer à l’ensemble des épreuves dans le temps. Il faut également se donner un timing (durée de travail minimum) à respecter chaque jour, même si on n’a pas spécialement de travail à produire sur l’instant.
La place des loisirs et du sport
Il ne faut pas en déduire que le travail, même si on le pratique de façon acharnée comme en prépas par exemple, va permettre de tout réussir sans encombre. En effet, il faut s’alimenter de façon correcte, c’est-à-dire ne pas manger trop d’aliments gras et lourds qui plombent notre capacité à réfléchir et à mémoriser et qui sont sources de somnolence voire d’endormissement. Parallèlement, il faut garder de la place pour faire du sport aussi régulièrement que possible afin de préserver un esprit sain et vif dans un corps sain. Deux à trois heures par semaine me semblent saines et efficaces et elles peuvent se traduire par du jogging ou la pratique de sports collectifs. Si vous ne voulez pas sortir de chez vous, vous pouvez aussi vous motiver pour faire entre 20 et 30 minutes de sport avant une bonne douche en début de journée, cela ne fera qu’accroitre vos capacités intellectuelles !
Voilà de quoi aborder, me semble-t-il, une année en fac de façon plus sereine et surtout en y étant préparé ! En résumé, je dirais que l’Université n’est pas faite pour chacun d’entre nous car tout le monde ne fonctionne pas de la même façon et c’est la raison pour laquelle il y a un taux d’échec cuisant à la fin de chaque première année de faculté, entre ceux qui ne savaient pas quoi faire après le baccalauréat et qui ont choisi cette filière sans savoir à quoi ils s’exposaient, ceux qui renoncent parce qu’ils ne s’attendaient pas à cette façon différente d’apprendre, ceux qui s’imaginaient poursuivre des études de lycée tout en étant encore encadrés et ceux qui choisissent une autre voie parce qu’ils se rendent compte que cette filière ne correspond pas à leurs attentes…
Alors études universitaires ou études un peu plus « encadrées », à vous de choisir ! Dites-nous dans les commentaires ce que vous préférez…
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6 conseils pour réussir sa première année de fac
J’ai tenté de résumer ici en quelques points, non exhaustifs bien sûr, ce qui me paraissait être important à retenir avant de choisir d’entrer à l’Université et de franchir le cap de cette fameuse première année de fac, celle de tous les records d’échec scolaire avec en moyenne 50 % d’étudiants qui renoncent ou qui sont recalés à la fin de cette terrible année.
Voici en 6 points ce qu’il faut retenir à mon sens pour réussir sa première année de fac… et mettre en pratique !
Oublier la cadre bien structuré de ses années de lycée !
Effectivement la première chose à faire est sans doute d’oublier l’encadrement dont on bénéficie quand on est au lycée, dans le sens où les années lycée représentent des années durant lesquelles on a des devoirs à faire, on révise pour des contrôles de connaissance et on est bien au chaud chez ses parents ! Alors les préoccupations sont relativement réduites et ne laissent guère de place à l’initiative et à l’auto-entreprenariat ! On peut retrouver ce cadre de travail dans des formations de type BTS ou DUT mais pas dans le cursus universitaire où il faut faire preuve d’initiative, d’adaptation et surtout savoir travailler seul !
La capacité à s’adapter
Dans quoi réside la faculté de s’adapter à ce nouvel environnement ? Comme nous l’avons vu ci-dessus, il y a déjà notre capacité à savoir travailler beaucoup et seul. Mais il y a également la méthodologie qui est demandée par tel ou tel professeur dans sa matière et sans laquelle il sera difficile de décrocher de bons résultats si l’on n’est pas en mesure de s’adapter à l’environnement et à la façon de travailler de chaque professeur. On doit se former seul, comprendre et s’adapter à la façon de travailler de chacun. Etre capable d’analyser, de comprendre et traduire dans son propre langage ce que l’on entend, et savoir rédiger ses propres notes de synthèse.
La quantité de travail à fournir
La quantité de travail est proportionnelle à la quantité de travail reçu. Je m’explique. Si l’on a 15 heures de cours dans la semaine, il faut multiplier par deux a minima la quantité de travail à fournir de chez soi. L’idéal est même (si on est consciencieux) de prendre en considération le nombre d’heures de cours théoriques reçus qui lui-même sera multiplié par trois car il faut prendre en considération le travail de recherche, de lecture, d’analyse et de compréhension des différents travaux à effectuer.
L’anticipation
C’est un domaine de la vie d’étudiant qui n’est pas à prendre à la légère car c’est aussi un atout indéniable qu’il faudra cultiver tout au long de sa vie. L’anticipation permet, si tenté que l’on soit un tant soit peu bosseur, de prévoir les sujets qui peuvent tomber au vu de l’actualité, des anniversaires de naissance ou de mort de tel ou tel écrivain, scientifique ou chercheur, afin d’être fin prêt quand l’heure du partiel aura sonné. Bien entendu, cela sous-entend qu’il faut travailler régulièrement et avoir suffisamment de connaissances pour pouvoir anticiper ce genre de choses !
La discipline
Elle est tout simplement incontournable pour tout étudiant qui veut réussir son cursus universitaire. En effet, il faut être capable de s’auto alimenter quotidiennement en termes de « recherches et de devoirs » si l’on veut être capable de se mesurer à l’ensemble des épreuves dans le temps. Il faut également se donner un timing (durée de travail minimum) à respecter chaque jour, même si on n’a pas spécialement de travail à produire sur l’instant.
La place des loisirs et du sport
Il ne faut pas en déduire que le travail, même si on le pratique de façon acharnée comme en prépas par exemple, va permettre de tout réussir sans encombre. En effet, il faut s’alimenter de façon correcte, c’est-à-dire ne pas manger trop d’aliments gras et lourds qui plombent notre capacité à réfléchir et à mémoriser et qui sont sources de somnolence voire d’endormissement. Parallèlement, il faut garder de la place pour faire du sport aussi régulièrement que possible afin de préserver un esprit sain et vif dans un corps sain. Deux à trois heures par semaine me semblent saines et efficaces et elles peuvent se traduire par du jogging ou la pratique de sports collectifs. Si vous ne voulez pas sortir de chez vous, vous pouvez aussi vous motiver pour faire entre 20 et 30 minutes de sport avant une bonne douche en début de journée, cela ne fera qu’accroitre vos capacités intellectuelles !
Voilà de quoi aborder, me semble-t-il, une année en fac de façon plus sereine et surtout en y étant préparé ! En résumé, je dirais que l’Université n’est pas faite pour chacun d’entre nous car tout le monde ne fonctionne pas de la même façon et c’est la raison pour laquelle il y a un taux d’échec cuisant à la fin de chaque première année de faculté, entre ceux qui ne savaient pas quoi faire après le baccalauréat et qui ont choisi cette filière sans savoir à quoi ils s’exposaient, ceux qui renoncent parce qu’ils ne s’attendaient pas à cette façon différente d’apprendre, ceux qui s’imaginaient poursuivre des études de lycée tout en étant encore encadrés et ceux qui choisissent une autre voie parce qu’ils se rendent compte que cette filière ne correspond pas à leurs attentes…
Alors études universitaires ou études un peu plus « encadrées », à vous de choisir ! Dites-nous dans les commentaires ce que vous préférez…
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